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Les déclarations des Compagnons, des Successeurs 1/

Publié le 18/10/2018 à 19:25 par lecoranetlasunna Tags : islan sunna sur homme chez femme mort livre center maison
Les déclarations des Compagnons, des Successeurs 1/

 

A présent, nous allons mentionner ce qui a été rapporté des Compagnons, des Tabî'în et des savants après eux au sujet de l'importance de la Sunna et de l'obligation de l'appliquer.

 

Dans les deux recueils authentiques (Sahîh) d'Al-Bukhârî et de Muslim, on rapporte qu'Abû Hurayra (qu'Allah soit satisfait de lui) a dit : " Quand le Messager d'Allah mourut, certains arabes apostasièrent [en rejetant le caractère obligatoire de la Zakât]. Abû Bakr As-Siddîq (qu'Allah soit satisfait de lui) dit : " Par Allah ! Je combattrai celui qui fait la différence entre la prière et la Zakât ". Umar (qu'Allah soit satisfait de lui) lui dit : " Comment peux-tu les combattre alors que le Prophète a dit :

 

" J'ai reçu l'ordre de combattre les gens jusqu'à ce qu'ils attestent qu'il n'y a pas de divinité (digne d'adoration) sauf Allah. S'ils l'attestent, ils auront préservé leur sang et leurs biens sauf le droit qui est imposé (par l'Islam) ".

Abû Bakr dit : " La Zakât, n'est-elle pas un de ses droits ? Par Allah ! S'ils refusent de me donner même la corde avec laquelle ils tenaient leurs bêtes et qu'ils donnaient en Zakât au Prophète, je les combattrai pour cela ".

Umar dit : " Je sais maintenant qu'Allah (Gloire et pureté à Lui, élevé soit-Il) a fait pencher le cœur d'Abû Bakr en faveur de la solution de combattre [ceux qui avaient refusé de donner la Zakât] et je sais également qu'il avait raison ".

(Sahîh Bukhâri 483 ; Sahîh Muslim 29 ; Sunan Abî Dawûd 1551 ; Jâmi' At-Tirmidhî vol.10, p.68 ; Sunan An-Nassâ'î vol.5, chapitre 3 ; vol.6, hadith 8)

 

 

 

Les Compagnons suivirent son avis. Ils combattirent les apostats jusqu'à ce qu'ils revinrent à l'Islam, et ils tuèrent ceux qui s'obstinèrent dans leur apostasie. Cet évènement est la preuve la plus explicite démontrant l'importance de la Sunna et l'obligation de l'appliquer.

 

Un jour, une vieille femme vint trouver Abû Bakr As-Siddîq pour l'interroger au sujet de son héritage. Il lui répondit : " Il n'y a rien de prévu pour toi dans le Livre d'Allah et à ma connaissance, le Messager d'Allah n'a pas non plus décrété quelque chose en ce sens. Toutefois, j'interrogerai les gens à ce sujet ".  Il interrogea donc les Compagnons et certains d'entre eux dirent que le Prophète avait accordé à la grand-mère un sixième de l'héritage. Il rendit donc le verdict en conséquence.

(Jâmi’ At-Tirmidhî vol.8, p.252 ; Sunan Abi Dawûd  2888 ; Sunan Ibn Mâja 2724 ; Sunan Ad-Dârimî vol.2, p. 59 ; Al-Muwatta : vol. 2, p. 513 ; Musnad al-lmâm Ahmad vol.5, p.327)

 

 

 

Umar (qu'Allah soit satisfait de lui) conseillait à ses fonctionnaires de juger entre les gens d'après le Livre d'Allah. S'ils n'y trouvaient pas le verdict, alors d'après la Sunna du Messager d'Allah .

 

Quand l'affaire de l'avortement d'une femme provoqué par la malveillance d'une personne lui posa problème, Umar interrogea les Compagnons. Muhammad Ibn Salama et Al-Mughayra Ibn Shu’ba témoignèrent que le verdict du Prophète à ce sujet était la libération d’un esclave homme ou femme. Umar prononça donc le verdict en ce sens.

(Sahîh Al-Bukhârî 41, 42, 43 et 420 ; Sahîh Muslim  4174 ; Sunan Ibn Mâja 2640 ; Musnad al-Imâm Ahmad : vol.4, p.244 et 253)

 

 

 

Le fait que la femme passe le délai de viduité dans sa propre maison, après le décès de son mari, posa problème à Uthmân (qu'Allah soit satisfait de lui). Furay'a bint Mâlik Ibn Sinân, la soeur d'Abû Sa'îd Al-Khudrî (qu'Allah l'agrée) l'informa que le Prophète lui avait ordonné après la mort de son époux, de rester chez son frère jusqu'à l’expiration du délai. Uthmân prononça donc le même verdict.

(Sunan Abî Dawûd 2293 ; Jami’ At-Tirmidhî : vol.5, p.195 ; Sunan An-Nassâ’î : vol.6, p.199 ; Sunan Ibn Mâja 2031 ; Sunan Ad-Dârimî : vol.2, p.168 ; Al-Muwatta : vol.2, p.591 ; Musnad al-Imâm Ahmad : vol.6, p.370 et 421)

 

 

 

De même, lorsqu'il appliqua la peine légale sur Al-Walîd Ibn Uqba pour avoir consommé de l'alcool, il prononça le verdict en se basant sur la Sunna.

(Sahîh Al-Bukhâri 766, 767, 768, 769 et 770 ; Sahîh Muslim 4228 ; Sunan Ibn Mâja 2571 ; Sunan Ad-Dârimî : vol.2, p.175 ; Musnad al-Imâm Ahmad : vol.1, p.82, 140, 144-145)

 

 

Quand Ali (qu'Allah soit satisfait de lui) apprit que Uthmân (qu'Allah soit satisfait de lui) avait interdit de pratiquer le Hajj selon le rite Tamattu', il endossa l'Ihrâm [et prononça la Talbiyya] pour le Hajj et la Umra (selon le rite Tamattu') puis dit : " Je ne renoncerai jamais à la Sunna du Messager d'Allah pour prendre la parole d'autrui ".

(Sahîh Al-Bukhârî 634 ; Sunan An-Nassaî'î : vol.5, p.146 ; Sunan Ad-Dârimî : vol.2, p.70. Il se peut que les Compagnons divergent dans des questions de Fiqh, comme c'est le cas ici, mais c'est le fruit de leur effort personnel d'interprétation ; et en aucun cas, ils n'ont divergé en matière de croyance (Aqîda).